Un monde de rosée, René Le Corre
Monde
en poésie éditions accueille Un monde de rosée René Le
Corre.
RENCONTRE AVEC RENE LE CORRE LE SAMEDI 26 MAI 2018 RENCONTRE LITTERAIRE BIBLIOTHEQUE DE POULDREUZIC DES 10 H. Entrée libre. 02 98 54 77 36.
RENCONTRE AVEC L'OEUVRE DE RENE LE CORRE
LE JEUDI 3 JANVIER 2019 DE 18 H à 19 H Chez Max à Quimper - Entrée libre
« Son écriture – à la manière de Philippe Jaccottet – mêle à la
fois sensations vécues et méditations philosophiques, dans une prose que l’on
peut qualifier de poétique. « Je
suis toujours saisi d’un sentiment de secret, de quelque chose qui nous a échappé
et que nous ne pouvons retrouver et qui est pourtant à portée de main ».
Terrible et fascinant mystère de l’existence que l’auteur nous aide à sonder.
Mais sa voix, nous dit-il, c’est « ma
voix avec tous, plus pure quand elle va vers l’effacement (…) dans la
dépossession de l’amour et de l’inconnaissance ». Oui, parole de sage.
Pierre Tanguy
René
Le Corre Un
monde de rosée préface Pierre Tanguy, postface René Peron Monde
en poésie éditions 2017 130 pages format 11/18, 12€.
Commande en librairie ou prenez contact avec nous par mail mondeenpoesie@gmail.com.
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Un monde de rosée rené le corr
NOTES DE LECTURE / PRESSE
Le télégramme janvier 2018 Poésie"Un monde de rosée René Le Corre"
Le télégramme mai 2018 "A la rencontre de René Le Corre"
le Télégramme 29 mai 2018
Le télégramme mai 2018 "A la rencontre de René Le Corre"
le Télégramme 29 mai 2018
Ouest France Philippe Simon Janvier 2018
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Clic pour agrandir |
Pierre Tanguy (préface) & René Péron (postface) Galerie Ars Raden janvier 2018
Photo Christophe Violette
Revue Terre à ciel avril 2019 Véronique Saint Aubin Elfakir
(extrait)
"Pour
le poète inlassablement, il s’agit également de dire « ce qui ne peut être dit
», ce mystère de l’existence que nous saisissons à travers l’épiphanie d’une
présence : « Dire comme font les êtres sans parole – la maison, l’arbre, la
mer, le sentier, la pierre levée ». L’émerveillement est non dans la
signification mais dans ce simple fait qu’il y ait une voix qui se lève pour
énoncer comme l’écrivait déjà R.M. Rilke, pour qui la fonction du poète n’est
autre que de célébrer : « Ce qui est magnifique, ce n’est pas ce que dit la
voix, mais qu’il y ait une voix. Ce qui est magnifique, ce qui ne peut être
détruit – sinon c’est la fin – c’est la voix, pas encore la parole, pas encore
le langage, mais le silence enveloppé de son. » Ce qu’il s’agit de dire, c’est
« ce sens insensé de la vie » qui toujours nous échappe. Chaque être a sa
partition qui lui est propre comme une signature et sa place dans le monde y
compris le ciel « qui chante » parfois"
La Cause Littéraire Didier Ayres
(extrait)
(...) Le
temps s’en va, laissant dans la mémoire les souvenirs d’or et de sang qui
s’amassent chez les uns et les autres. Et, tout à coup, le feu prend dans la
paille entassée des vieilles meules, le temps éclate et se renverse.
En relisant les notes prises au cours de ma lecture, je me suis
aperçu que les mots « mystère », « amour »,
« dieu », « temps » ou simplement « nature »
m’ont servi de guide tout au long de cette interprétation des textes. Et je ne
voudrais pas refermer ces lignes sans mettre l’accent sur le lien au monde
maritime du poète breton avec cette citation, tirée des Paysages dans
la baie :
Après le vallon et les découvertes étonnées des fleurs, des
plantes, des sources, de la chapelle enfin et ce long, quasi-méditatif
cheminement à travers les roseaux, tout d’un coup la mer resplendissante,
montant sur le sable merveilleusement blanc de Gwen Trez, puis toute la suite
des criques, des plages, des dunes, apparitions fugitives comme des éclairs de
blanc écumeux, de vert et de bleu, intensités scintillantes du soleil en fin
d’après-midi. Nous sommes pris, emportés dans le vent, la chaleur, le bruit de
l’océan. C’est comme un excès, une jouissance, un trop plein d’espaces de
liberté.
L'édition en Bretagne est féconde. De nombreux livres publiés ces dernières semaines témoignent de cette vitalité. S'il est impossible de tout citer, retenons tout de même ici quelques ouvrages qui honorent l'art littéraire. Avec Un monde de rosée René Le Corre livre de belles proses poétiques, toujours servies par une langue admirablement juste, à mi-chemin exact entre sensation et méditation.
Christian Saint-Paul Auteur et Animateur littéraire émission Radio Occitania 12 avril 2018
Christian Saint-Paul Auteur et Animateur littéraire émission Radio Occitania 12 avril 2018
René Le Corre est homme d’expériences. Il
contemple le monde comme une infinie merveille. Mais l’horreur n’est jamais
loin. Celle de la fin, du retour à la poussière car « il y a une chute du
temps pour chacun ».
Pourtant,
« L’hiver sera beau ».
L’amertume
qui se dégage de ses poèmes et de ses proses naît de savoir qu’il va bien
falloir abandonner la merveille. Même si « le temps est venu »
l’écriture nous plonge dans l’essentiel, la merveille, qui prend la forme du
colchique ou d’une musique de viole.
La
simplicité de la langue de René Le Corre, pour une pensée où le fugace ramène
toujours à une interrogation métaphysique, façonne sa parole d’une beauté
proche, familière.
Nous aimons
le suivre dans sa célébration de la vie.
Le
vieux temps effiloché s’en va. Le vent court
sur la
terre retournée.
Premières
fleurs sur les talus. Grèbes et harles s’aventurent près des bords et pêcheurs
se hâtent au présent. Tu reviens, de quelle nuit ? Et quelles bourrasques
encore nous guettent, en ces temps incertains ?
La
rose des vents ne résout pas l’énigme du sens.